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L'HISTOIRE DES NEW YORK KNICKS

L’histoire d’une des équipes la plus populaire de la NBA : Les NEW YORK KNICKS.


Le club de la Big Apple, ville où l’on ne dort jamais, a une histoire atypique : parfois pas à la hauteur des espoirs des Fans et de la ville, parfois lieu d’exploits qui ont, à jamais, marqué l’histoire de ce sport.

Les New York Knicks font partie de la holding CABLEVISION (qui possède la majorité des équipes de New York) et son installé dans le Madison Square Garden. La salle la plus mythique des USA.

Nous ne pouvons pas présenter les Knicks sans parler du Madison Square Garden.
 

Cette salle de Manhattan a vu évoluer les plus grands événements du monde. Pouvant accueillir 15 000 personnes, il fut ouvert en 1925.
Il a vu sous son toit les plus grands moments sportif de la ville et des USA, notamment en catch, en cyclisme, en Boxe avec le duel Frazier – Ali. Le Madison Square Garden a également accueilli de nombreux concerts : Jimi Hendrix, The Rolling Stones, Elvis, Franck Sinatra, Michael Jackson et récemment Lady Gaga et  Madonna.


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L’origine des Knicks :
Le nom du club vient de l’abréviation de Knickerbockers, nom d’un livre de Washington Irving. Une histoire raconte au travers de Dietrich Knickerbocker, jeune étudiant excentrique d'origine hollandaise et évocation ces premières années de Manhattan à l'époque de la colonie hollandaise.
Le terme « Knickerbocker » est très attaché à la culture New-Yorkaise. Il désigne les premières familles Hollandaise à avoir colonisé les USA.
Une équipe de Base-Ball ayant déjà le nom de Knickerbockers, la NBA s’est tournée vers le diminutif : New York KNICKS.


C’est en 1946 que les New York Knicks sont fondés. Ils sont accompagnés de 10 autres franchises qui formeront la BAA (transformé en « NBA » 3 ans plus tard).
Il faut savoir que les Knicks étaient une des équipes fondatrice de la NBA. C’est d’ailleurs la seule, avec les Boston Celtics, à n’avoir jamais déménagé.
C’est pour cette raison que ces deux équipes ont des fans et une culture du basket très forte.

A l’époque de la BAA, le Madison Square Garden est souvent occupé par des matches de basket universitaire ou même de hockey sur glace. La plupart des matchs de l’équipe sont donc joués dans une plus petite salle de New York.
En dépit d’une belle saison, les Knicks ne remporteront pas le premier titre de la BAA.
Carl Braun, leur rookie de l’époque, marquera néanmoins les esprits avec ces 47 points face à Providence. L’un des premiers records de la NBA qui sera dépassé quelques années plus tard par Wilt Chamberlain.

C’est en 1950 que la BAA fusionne avec une autre ligue (la NBL) pour donner naissance à la NBA.

Des débuts en NBA difficiles…
Le démarrage des Knicks en NBA est difficile. De 1950 à 1967, l’équipe arrivera difficilement à se hisser au niveau des autres équipes.

 

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En 1950-1951, les Knicks signent le premier joueur noir américain de la ligne : NATHANIEL CLIFTON. Son rôle sera de combler le départ de Braun, parti pour son service militaire.
Les Knicks réalisent une saison honorable (36 victoires pour 30 défaites) et arriveront même à se hisser en finales face aux Rochester Royals.
Poussé jusqu’au 7e match, cette finale est très disputée. Les Knicks et les Royals sont au coude à coude. Le score est de 75 partout. Nous sommes à 40 secondes de la fin et Bob Davies des Royals marque 2 lancés-francs. Ces paniers donneront l’avantage aux Royals qui remporteront le titre.
Par la suite, les Knicks décrocheront les finales. Hélas, face aux Lakers de Minneapolis, New York s’inclinera par 2 fois.

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En 1953-54, New York continu de briller lors de la saison régulière mais le scénario se répète et ils n’arriveront pas à atteindre les finales. Défaite qui marquera un déclin de 10 ans.
En effet, malgré des qualifications, ils n’arriveront jamais à retourner en finale.

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En 1959-1960, les Knicks possèdent la meilleure attaque de la NBA. 117 points de moyennes par match ! Richard Guerin réussi même à devenir le premier joueur auteur de 57 points en un match. Parallèlement à cette attaque bien huilée, la défense des Knicks est inexistante. Avec 27 victoires au compteur, les Knicks ne se qualifieront pas pour les playoffs. Une première dans l’histoire de la franchise.

Les années suivantes suivent le même schéma. Le 2 Mars 1962 marquera même une date importante de la NBA (mais pas pour New York) : Wilt Chamberlain, pivot des Warriors de Philadelphie marque 100 points face aux Knicks !
Sans qualification et dos au mur, les Knicks décide de réagir et de ce renouveler par la draft.

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C’est en 1964 que les Knicks ont l’occasion de drafter Willis Reed. Ils trouveront en ce jeune pivot, un nouvel espoir d’atteindre les playoffs.
Reed aura un impact immédiat sur les résultats de l’équipe. Il est nommé Rookie de l’année et les Knicks améliorent leurs résultats.
Il faudra tout de même attendre 1967, pour que Reed emmène les Knicks en Playoffs. Pas de titre mais des fans heureux et avec la joie de découvrir que Redd et Dick Van Arsdale seront nommés dans la seconde meilleure équipe NBA.

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La résurrection des Knicks​


En 1967, les Knicks retombent dans la défaite. Le coach de l’époque est remercié pour faire venir William « Red » Holzman.
Un changement spectaculaire car les Knicks terminent la saison avec 43 victoires au total. Un succès dû au coach, mais aussi à une nouvelle recrue, j’ai nommé : Phil Jackson. L’ancien coach des Bulls et des Lakers sera même nommé dans l’équipe des meilleures rookies de la saison.


En 1969-1970, les Knicks remportent 60 victoires en saison régulière. Avec un jeu fluide, rapide et une défense de fer, ils sont parmi des favoris aux titres. Reed termine même la saison avec le trophé de MVP et Red Holzman, coach de l’année.
En playoffs, l’équipe réalise un parcours parfait. Ils arrivent en finale face aux Lakers de Los Angeles.
Le duel est annoncé : Jerry West vs Phil Jackson / Willis Reed vs Wilt Chamberlain.
Nous assistons à une finale très (très) disputée, arrivant même à un 7e match décisif.
Reed est annoncé blesser depuis le Game 5. Il joue pourtant la surprise en arrivant sur le parquet lors de ce dernier match. Le stade est en folie, New York trouve en Reed son second souffle pour remporter le match.
NEW YORK EST CHAMPION NBA ! Premier titre NBA pour la Big Apple. Reed sera honoré pour son courage et son apport durant les playoffs avec le titre de MVP des finales.

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En 1970-1971 et malgré une « dream team » composée de Walt Frazier, Willis Reed, Bill Bradley, Dick Barnett et Dave DeBusschere (maillots aujourd’hui retirés !), l’équipe chutent face aux Bullets de Baltimore mené par Earl Monroe.

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En 1971-1972, les Knicks décident de jouer stratégiquement en recrutant leur rival de Baltimore: Earl Monroe. Joueur spectaculaire (sa bio est disponible ici) il aidera les Knicks à monter jusqu’en finale. Face une nouvelle fois aux Lakers, New York espère renouveler l’exploit de 1970. Hélas, la saison 72 sera clôturée par le titre des Lakers.
 

En 1972-1973, Earl Monroe retrouve la forme de l’époque Baltimore. Son duo avec Frazier fait des étincelles. A la fin de la saison, New York est en délire ! Après une défaite, les Knicks terrassent les Lakers en 4 victoires consécutives ! New York remporte le 2e titre de son histoire.

Frazier et Monroe annonceront par la suite leurs retraites. Les Knicks n’ayant pas de jeune joueur prometteur, s’enfonce de nouveau vers le déclin.
Malgré leurs qualifications en playoffs, l’équipe ne confirme plus et les résultats en saisons diminuent également.
Willis Reed reprendra même les reines de l’équipe en 1978 au poste de coach. Malgré un mieux en saison, rien ne permettra de remonter jusqu’aux finales.

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En 1978-1979, Reed est remercié et New York fait revenir Holzman. Ce retour ne changera rien aux résultats d’une équipe en manque de talent.
Les années suivantes, ils arriveront en playoffs mais sans percer.

C’est en 1983 que Bernard King arrive en provenance des Golden State. Avec 26,3 points de moyenne, il emporte de nouveau l’équipe vers les playoffs. Les pronostics sont bons, mais la réalité est différence : toujours pas de titre…
 

En 1984-1985, King réalise une superbe saison. Hélas, il se blesse au genou en Mars. L’équipe s’effondre et King devra attendre 2 ans avant de revenir sur les parquets.
Dans leurs malheurs, les Knicks gagne la loterie et obtient le premier tour de draft de la saison 1985-1986. Il sélectionne PATRICK EWING.

Stephon Marbury

Ewing – Incroyable Pivot​

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Nous sommes nombreux à avoir s
uivi les années. Ewing. Un leader incontestable et l’un des meilleurs pivots de l’histoire de la NBA.
Malgré les bons résultats, de 1985 à 1991, les Knicks ne s’imposeront jamais en playoffs.

Ewing dispose d’une grande force offensive et défensive. Cependant, le pivot est trop seul et la concurrence de plus en plus forte.

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En 1991, le staff de New York prend les choses en main en recrutant Pat Riley comme coach. Déjà titulaire de 3 titres avec les Lakers, l’équipe place tous ces espoirs en lui.
Riley confirme dès la première saison. Avec des parcours exceptionnels en saison, les Knicks tombent face aux Bulls de Michael Jordan. Nous connaissons la suite, Jordan est tout simplement imbattable et s’empare des titres avec les Chicago Bulls!

1993 – Un incroyable parcours
 

En 1993, Jordan prend sa retraite. La NBA souffre de l’absence de Jordan et concentre toute son attention sur un nouveau duel de Pivos : Ewing vs Olajuwon. Les deux pivots sont incroyablement complets.
C’est logiquement, qu’ils se retrouvent en finales. La NBA ne pouvait rêver mieux pour les finales des playoffs.
Ewing porte la pression des fans et du staff. Son parcours est sans faute, mais la créativité d’Olajuwon aura raison des Knicks. Les Houston Rockets seront champions et New York recevra la démission de Pat Riley, déçu par cette défaite.

Jusqu’en 1998, l’équipe vie des hauts et des bas.

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C’est en 1998-1999 que les Knicks réaliseront un bel exploit.
Qualifié en 8e position pour les playoffs. Après avoir battu les Heat, Ewing mène l’équipe aux troisièmes tours en battant les Hawks 4-0.
Face aux Spurs, Ewing se blesse. L’équipe arrive cependant à maintenir le cap pour s’imposer en 6 matches

 

New York est la seul équipe à avoir réussi à accéder en final NBA étant qualifié en 8e place.
Cependant, l’exploit se termine face au duo Duncan et Robinson des Spurs.
La retraite de Patrick Ewing annonce des années difficiles et beaucoup de malchance pour les Knicks.

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Isiah Thomas : Nouveau GM, nouvelle culture

​A partir de 2003, Isiah Thomas arrive au poste de General Manager.
Thomas commence un grand bouleversement dans l’équipe.
Il fait venir Stephon Marbury des Suns, Tim Thomas ou encore Jamal Crawford.
Les joueurs sont trop différents et Marbury est considéré comme trop personnel pour faire avancer l’équipe en playoffs. Malgré de nombreux transferts, l’équipe n’arrive pas à percer.

 

En 2008, Thomas quitte le poste de GM remplacé par Donnie Walsh. Une nouvelle reconstruction commence pour faire venir en 2010 : CARMELO ANTHONY.
 

Les Knicks en image

L’ère Carmelo Anthony : Objectif Big 3
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En 2010, n’ayant pas réussi à recruter LeBron James, les Knicks signent Amar’e Stoudemire et Raymond Felton.
Les Knicks dispose enfin d’une base pour construire une équipe compétitive et faire oublier leurs derniers échecs.

 

En Février 2011, une opportunité s’ouvre. Melo souhaite quitter les Nuggets et Walsh saute sur l’occasion.
Ainsi, les Knicks obtiennent Carmelo Anthony et Chauncey Billups dans un échange à 3 équipes (New York, Denver et Minnesota) et impliquant 13 joueurs. Les Knicks perdent beaucoup de joueurs Wilson Chandler, Danilo Gallinari, Raymond Felton et Timofey Mozgov partis à Denver et récupèrent aussi deux All-Star de taille : Chauncey Billups et Carmelo Anthony.
L’objectif de New York est clair. Avec Melo et Stoud’, il faut réussir à former un Big 3 pour concurrencer les équipes comme Miami ou les Lakers.
Un objectif qui n’empêchera pas les Knicks à se qualifier en playoffs, pour la première fois depuis 2004. Ils seront battus par les Celtcis.

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En 2011, ils arrivent à sélectionner le meneur de Georgia Tech : Iman Shumpert en 17e choix. La saison reprend en Décembre suite au Lock-Out.
New York profite également de la grève pour acquérir Baron Davis et le troisième homme qui permettra de former le Big 3 : Tyson Chandler.

L’équipe arrivera à se qualifier en playoffs grâce à la révélation JEREMY LIN. Phénoméne venu d’Arward, il compensera à lui seul, l’absence de Carmelo Anthony et de Baron Davis. New York sera tout de même battu en 5 matches par les futurs champions, les Miami Heat.

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Les Knicks ont donc une histoire très atypique. Equipe historique de la NBA et ayant vu passer énormément de star (Frazier, Ewing, Marbury, Carl Braun, Monroe, Houston ou encore Melo), ils n’ont réussi à obtenir que 2 titres de champions.

Le pari de cette génération est donc de taille : Féliciter les fans de leurs fidélités et redorer une équipe qui le mérite.
 

Arriveront-ils à remporter le titre ? C’est l’année ou jamais ! Composer de joueur de talent mais en fin de carrière, New York doit faire vite. Arriveront-ils à s’imposer en Playoffs et battre la machine Miami Heat ?
Le futur des Knicks est donc très incertain et comme nous l’avons déjà vu par le passé, l’équipe est proche de basculer. Cependant, avec Carmelo Anthony, ils ont enfin un joueur capable de changer l’avenir de l’équipe en quelques saisons…​

 

Maillots retirés
10 - Walt Frazier
12 - Dick Barnett
15 - Earl Monroe
15 - Dick McGuire
19 - Willis Reed
22 - Dave DeBusschere
24 - Bill Bradley
33 - Patrick Ewing
613 - Red Holzman (nombre de victoires en tant qu’entraîneur avec les Knicks)

Credit photo : Keith Alison

TEAM

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